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DEUX… nous n’étions que 2 qui participions à cet évènement ! Mais quel résultat ! 100% des Pégasiens sur la plus haute marche du podium.

Nous n’avons pas été gâté par la météo, mais les terrains techniques et physiques étaient au rendez-vous ! La qualité de l’organisation aussi ! Et c’est dans cette ambiance que nous avons trouvé nos ressources d’expérimentés pour accéder au podium.

Il restera les championnats de Belgique longue distance, qui, j’espère ,nous pousseront à nouveau vers le podium, avec d’autres pégasiens, cette fois, plus nombreux.

 

Un toutou pégasien.

Ce week-end, Pierre nous a présenté son nouveau bébé pégasien.

Dans peu de temps, il reniflera la carte et trouvera toutes les balises.  Aurait-il déjà adopté Naïs ??

… imposant ! ben oui … imposant ! et seulement âgé de quelques mois !

2019 chez Pégase?

Deux courses sont organisées au 1er trimestre :

  • Course hivernale 5 circuits – Godinne, le 20 janvier 2019

Toutes les infos se trouvent sur la page « courses« .

Résultats

  • Course nationale longue distance – Vitrival, le 17 février 2019 (!!! annulée pour raison de chasse supplémentaire)

La première Nationale Longue Distance du dimanche 17 février 2019 sera organisée à Eupen (Schonfeld) par le COLiège.

Tous les détails sont disponibles sur le site de la FRSO

Oufti ! qu’il est difficile de trouver l’échelle pour descendre du petit nuage où je me suis hissé après mes incroyables performances aux WMOC au Danemark, début juillet!

Mais cette fois, c’est fait ! j’ai rejoins le plancher des vaches et je mesure les effets de la réalité !

Double Champion du monde en forêt ( Moyenne Distance et Longue Distance ) et Vice-Champion en Sprint. « Du jamais vu en orientation belge» dira Jean-Noël Debehogne dans son article (ref: bulletin FRSO de juillet-août) en soulignant également les jolies performances des autres belges comme la belle 5ème place de Michel Bastin en LD.

Pourtant, l’espoir de réussir était très mince au vu des inscriptions en H70 : 420 inscrits, la catégorie la plus peuplée. Tout le gratin des pays nordiques était là en plus des anglais, suisses, français… une panoplie de gros bras qu’on ne bat (en principe) pas ! ET POURTANT !
In Fine, 5 séries ! se classer dans les 16 premiers pour accéder aux finales A.

Avec mon petit motorhome bien pratique, Marilou, mon petit chien Caramel et ma motivation, nous voici au pays des Vikings.

Arrivé assez tôt, le centre de course à Farum est quasiment désert. J’enlève mes documents. L’organisation montre déjà des relents de qualité…nous apprécierons !

Livre 1er : Le Sprint.

Impasse sur le Model Event, je me présente le samedi aux éliminatoires, un parc aux multiples choix de cheminement. Pas trop compliqué, mais très attentif aux pièges, je réalise une belle course, encouragé à mon arrivée par les cris de la petite bande de l’ASUB. 6ème à 48 sec de Janne Brunstedt, le danois, et Veikko loukonen, le loup finlandais. Un bon début, pensais-je … c’est ma place !

Nous nous déplaçons vers Copenhagen pour la finale. Ma 6ème place me donne une position de départ comme 30ème avec à mes trousses tous les cracs.

Il fait chaud, très chaud. 10min d’échauffement et on transpire déjà! Je prends le départ. Je lis la carte…trop longtemps! ma première balise n’est pas loin… je la repère et je fonce ! mince, c’est pas mon N° ?!? je me retourne… je venais de la dépasser, à 40m. Très vite revenir et plus vite repartir :«perdu 30 sec». Je m’applique et me concentre tout en fonçant ! à fond, toujours à fond ! De la 60ème place je réalise l’exploit de prendre la médaille d’argent ! je n’en revenais pas. Mon ami et concurrent Etienne Bousser non plus et il était tout aussi heureux que moi.
Avec Caramel et Marilou, nous avons donc fêté au resto. Pour moi, j’avais réussi mes WMOC…. que je pensais !!! Ben oui, je ramenais une médaille !

Thomas Hendrickx, lui, remporte l’or en H35.

Livre 2ème : la Moyenne Distance. (première édition au sein des championnats vétérans.)

Après un lundi de repos avec un petit coucou à la petite sirène, les qualifications pour la Moyenne et la Longue distance se succèdent.( un jour de sélection + le championnat moyenne distance comptant pour la 2ème qualification)

Mercredi, le tirage au sort me place 9ème avant la fin. Veikko, lui est 3ème. Me voilà parti. Comme hier j’ai les jambes, je fonce, je me concentre comme jamais, au 2ème poste je reprends Pertti Nieminen, parti 1min devant moi. Il est surpris. on s’accroche une balise puis les cheminements divergent ! je ne le reverrai qu’après 1’07 à mon arrivée. La chaleur pèse et malgré cela, j’attends l’arrivée des 8 derniers coureurs pour me rendre compte que je venais de réaliser l’impensable : une médaille d’or !
Mardi, à nouveau très chaud et à chaque fois mon temps de départ se situe vers midi. Pffffff !
Ma concentration est au top, pareil pour le physique… j’ai les jambes ! je reprends des coureurs et pas des moindres… et dans les 5 derniers postes, je les laisse sur place pour réaliser une belle performance : 2ème dans ma série à 1’53 de Veikko Loukonnen (le loup finlandais)
Je ne suis pas fatigué, je me sens bien!
Et si j’osais demain ?? Grisé durant toute la cérémonie de remise des médailles, supporté par tous les belges et amis, je n’arrivais pas à y croire ! …. et nous avons re-fêté ( avec modération !)

Vendredi, jour de repos, une petite visite sympa d’un château des environs m’oblige à la détente, de même que l’invitation sympa à l’apéro, de la petite troupe de l’ASUB et ARDOC, à leur bungalow. Le tapis rouge déroulé et, guidé par Jean-Noël et Jacques sur leur chevaux de fortune, je suis convié, avec tous les honneurs, à fêter ma victoire autour de (quelques) bons verres. Merci les amis !! Super !

Livre 3ème : la Longue Distance.

Après une nuit réparatrice bien méritée, ma 2ème place aux qualifications et ma 1ère en MD me placent en «pôle position» pour la finale. ( c’est à dire : derrière tout le monde avec le dossard N°1.)

La température avoisine les 28°. 11:47, je m’élance. je découvre la carte. la première balise est loin ! la ligne droite, je fonce. Je n’ai rien à perdre ! Herman Mackels, mon père spirituel en orientation, m’a toujours dit « il faut croire… tu dois y croire»

Re-belotte, au 2ème poste je reprends à nouveau Pertti, parti 2 min devant moi. côte à côte vers le 3ème poste très proche, puis nos cheminements divergent. Je vole, je saute, j’accélère. Sans hésitation, je choisi des petits détours sur chemin ( je sais que physiquement, je cours à 4’15 ) Techniquement ça marche ! Ne pas penser au finish (7kms en H70!), se concentrer, ne pas se faire influencer… ça marche toujours.

 

Matti Railimo en pointe de mire, il s’accroche, il ne peux pas suivre ! A 500m de l’arrivée, j’entends mon nom dans les haut-parleurs (que ça fait du bien!) je me doutais alors que je réalisais une bonne course !
La dernière balise, Yès ! je grimpe le couloir d’arrivée, poinçonne et … remporte la victoire avec 2’55 d’avance sur le très bon finlandais, Veikko Loukonen.

Effondré de joie, je pense avoir pleuré. Quel bonheur !

 

 

 

La remise des médailles fut tout aussi poignante, la série de photos avec les amis enivrante : Etienne Bousser, Dieter Wolf, Pertti, Henadzi, Marilou, Caramel … et merci à tous pour ces innombrables félicitations. Lili, Pol, Patrick W. Roger H. …
Et puis, et puis, et puis, …le retour avec ces 3 belles médailles qui n’ont cessés de se faire entendre, pendues au petit crochet dans le motorhome, me rappelant que j’avais le droit maintenant de m’installer confortablement sur mon petit nuage et de rêver … de rêver que les rêves sont fait pour être réalisés, quel que soit l’âge, quel que soit le moment. Quelle expérience, mes aïeux ! Les enfants, prenez-en de la graine !Une très belle organisation danoise, de belles cartes fiables et précises, de beaux parcours, un temps radieux : tous les ingrédients utiles qui mènent à une réussite formidable digne d’un WMOC, qui rassemble quand même 4500 coureurs et leurs accompagnants.

Lors du Championnat de Belgique Longue Distance à Chimay, le maillot arc-en-ciel m’a été remis par l’ABSO. Merci.

Je tiens à dédier mes 3 médailles à Jean-Claude Pasquasy, Hildegard Bastin et Thérèse Genten, des amis de longues dates, trop, trop vite disparus.

Les Pégasiens, médaillés aux Championnats de Belgique LD, le 02 sept à Chimay, Club qui me mis à l’honneur durant les 5 jours de la OOCup dans l’Ain en Haut-Jura, fin juillet où je décroche à nouveau l’Or.

Frd

Amandine, championne militaire en 2017 se distingue à nouveau lors du challenge Autmans, un relais par équipe de 3 sur +/- 6 kms.

Organisé par l’IRMEP à Eupen ce 29 mars, Amandine réalise le meilleur chronos féminin, ( 9’52 de moyenne au km) prouvant ainsi son excellente forme.

Nous ne pouvons lui souhaiter que de belles performances à venir dans sa carrière sportive. Toutes nos félicitations à notre Pégasienne.

Frd

Envie de crapahuter dans les bois de Borlon? Rendez-vous le 18 février 2018.

Toutes les infos sur la page Nos courses

Ce 30 novembre, une grande « première  » pour le club, avec la victoire toutes catégories d’Amandine Malengraux à la finale du Championnat militaire de CO à Stockem (6km700 , 220m de dénivelé), en 1h12′.
Félicitations à elle pour ce titre.

Le Championnat de Belgique de sprint s’est tenu à Arendonk, le dimanche 21 mai.

 

 

 

 

 

 

Sur les 11 Pégasiennes et Pégasiens engagés dans la course, notre club récolte deux médailles :

1er en H70 : Freddy et 3e en H-12 : Florentin. Preuve s’il en est que notre sport et notre club sont ouverts à toutes les catégories d’âge.

Félicitations à eux et une petite pensée de soutien à Eloïse qu’un couac avait promu au titre de 3e en D-10 et qui gagne tout de même la médaille en chocolat.

 

Les courses d’orientation de nuit n’attirent, certes, pas énormément de monde.

Ce 11 mars se déroulaient, à Kasterlee, les championnats de Belgique de nuit. 1 pégasien s’y était inscrit et apporta à Pégase un premier titre national.

Il est vrai que courir la nuit demande certains réflexes, différents des courses du jour. D’abord, le coureur ne voit pas plus loin que le bout du faisceau de sa lampe frontale. Ensuite, l’appréciation les distances, de la végétation, des limites, est fortement perturbée. Et puis, la course est plus difficile de par le manque de visibilité au sol ( les chutes sont fréquentes). Que faire lorsque la lampe tombe en panne en plein milieu du parcours ?  lorsque les reflets de la carte empêche une bonne lecture ? Autant la préparation pour une course de nuit reste importante.

Mais, bien-entendu, on aime ou on n’aime pas. Tous les goûts sont dans la nature !

Frd

 

 

 

L’hermarathon, course d’orientation semi-nocturne de 42 kilomètres. Premier marathon d’orientation organisé par Thibaut Derenne pour fêter les 50 ans du club Hermathenae !

L’annonce est alléchante. 42 km sur la carte « Poudingue de Wéris », 1280 m de dénivelé. Dès que Toulouse l’apprit, il ne put s’empêcher de s’inscrire !
Il s’entraîne alors à faire des courses de plus en plus longues avec comme ultime but d’être finisher de cet hermarathon.

Comme je refuse de rester chez moi pendant cette aventure et que je ne sais pas me séparer de ma moitié, je me renseigne alors pour voir si je peux faire quelques kilomètres sur cet hermarathon. On m’annonce alors que je peux m’inscrire, il y a trois boucles, je peux m’arrêter quand je veux. Dans ce cas, pourquoi pas ?
Alors c’est parti, on s’équipe, on achète de bonnes frontales, je mets mes chaussures de rando les plus confortables, mes guêtres, mon camelback, … Je suis prête pour faire une dizaine de kilomètres.
On arrive à 4h30 du mat au centre de course, un feu de camp nous attend, l’ambiance est déjà au rendez-vous.

Départ à 5h, c’est parti pour l’aventure. 2h dans le noir à tourner en rond. Après quelques minutes, le stress s’installe, mon cœur s’emballe. Mais de balise en balise, doucement mais sûrement, je m’en sors. Et puis, on voit le soleil se lever doucement sur ce magnifique bois, je commence à voir clair sans lampe et je suis repartie pour quelques balises sans erreur. C’est alors que Toulouse me téléphone, il a perdu son emit dans le bois, c’est le drame ! Un quart d’heure plus tard, deuxième coup de téléphone, il l’a retrouvé (ayant fait demi-tour dans le bois avec son ami Bertrand), emit retrouvé parmi les feuilles mortes ! Miracle !
C’est reparti, je monte, je descends, je me perds, je passe de rochers en rochers jusqu’à trouver le bon houx avec la fameuse balise orange ! A chaque balise trouvée, je crie eureka. Je fais de moins en moins de fautes, je commence à gérer mes azimuts !

J’arrive au ravito pour la première fois. Accueillie comme une reine, on me propose de l’eau, du pain d’épice, Luc était là pour encourager tout le monde à continuer l’aventure. J’apprends que je ne suis pas la dernière (c’est rare). Je me dis, allez, je continue ! Je commence vraiment à m’amuser.

Ce bois est juste magique ! On traverse des paysages merveilleux, cette deuxième partie est encore plus belle, le chemin des crêtes, le soleil qui se lève, j’enchaîne 5 balises sans fautes, je me plais bien. Je croise alors un magnifique cerf qui me coupe la route. Je discute avec des cavaliers qui me demandent à quel « jeu » je joue. J’arrive pour la deuxième fois au ravito, toujours accueillie dans une super ambiance, on me dit que c’est toujours possible ! Luc me donne quelques conseils, notamment qu’il y a une passerelle sur ce ruisseau de l’Aisne qui paraissait infranchissable, ouf, je ne devrai pas mouiller mes pieds comme Toulouse l’a fait.
Je suis à la moitié du parcours, Toulouse a déjà fini, 7h40 ! Bravo à lui ! La moitié des concurrents étaient rentrés mais il n’était que 13h.

Il fait encore jour, pourquoi m’arrêter ? C’est alors que je repars et que je ne sais plus m’arrêter ! Je croise encore quelques concurrents, on s’encourage, on est tous morts, mais on a tous le sourire et on se soutient moralement.
J’enchaîne avec beaucoup de dénivelé, je ne peux plus me contenter des sentiers, je dois passer à travers tout ! Aïe, je ne sens plus ma jambe gauche, je fais de plus en plus d’erreurs, trop fatiguée.
Je reçois alors plusieurs coups de téléphone, tout le monde crie au téléphone, courage, tu peux le finir. Il y avait une telle ambiance à l’arrivée, j’enviais Toulouse de profiter de la victoire au bord du feu. Je fais une pause, je mange et j’affonne un demi-litre d’aquarius.

Je me lance pour la balise 29, il me reste alors une quinzaine de kilomètres mais beaucoup de difficultés, escalader de multiples rochers. Je ne sais plus avancer mais je ne fais aucune erreur, j’arrive toujours droit sur la balise.
Je continue, il commence à dracher et le ciel s’assombrit. J’enchaîne trois balises sans faute. Arrivée à la 34, je suis proche du ravito, je peux rentrer avant la tombée de la nuit et arrêter là. Mais maintenant c’est trop tard, je ne peux pas avoir fait tant de km sans finir.
J’enchaîne le plus rapidement possible les balises 34-35-36-37. Je sonne alors à Toulouse pour qu’il me ramène une frontale, je ne peux pas finir de nuit sans lumière. Il accepta également de faire les 4 dernières balises avec moi. Le pauvre, il a du rechausser ses chaussures mouillées et mettre son k-way.

C’est parti pour les 4 dernières balises lentement mais sûrement à la lumière de la frontale, on ne sait plus m’arrêter de parler. On a des choses à se dire après être resté seul (presque) dans le bois pendant 13h.
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Ca y est, je vois apparaître la dernière balise ! Et j’entends au loin quelques applaudissements. Et le drapeau « FINISH », ça y est !!!! Je l’ai fait ! 14h32’ dans le bois ! Thibaut, ses parents et Stéphane m’attendaient. Quelle patience ils ont eu les pauvres. Accueillie comme une princesse, on me propose un bon fauteuil, du marshmallow grillé, une bonne limonade.
Je reçois mon ticket EMIT « OK » ! Celui-là je vais l’encadrer ! On me propose même une bonne douche et une excellente soupe.

Un grand grand bravo à tous les participants ! Le premier a terminé en 4h18’ c’est juste de la folie
Je voulais remercier Thibaut et sa famille sans qui cet évènement n’aurait pu être aussi chaleureux et sans qui je n’aurais certainement pas terminé. Une organisation impeccable, une carte très bien tracée et une ambiance sans égal. Jamais je n’ai vécu une expérience pareille auparavant.

Je garderais toujours en mémoire cette journée du 4 mars 2017, et je me réjouis déjà de l’hemarathon 2018 !